Voici les portraits de personnes francophones qui habitent ou ont habité l'Empordan. Ils ont partagé quelques minutes de leur vie avec nous pour nous expliquer leur itinéraire et leurs centres d'intérêt...

dimanche 24 juin 2018

Anna, La Vajol



Avoir un rendez-vous avec Anna c’est toujours un double bonheur: la voir et jouir du chemin jusqu’à chez elle au printemps.
Assises sur des fauteuils en osier et en regardant la plaine nous commençons l’interview.
Anna est une femme de presque soixante ans très agréable qui est née à Perpignan. Elle est venue à l’Empordà il y a déjà quarante ans après qu’elle a épousé justement quelqu’un de l’Empordà. Son coup de cœur de cette région, c’est Sant Pere de Rodes et le "mas" où elle habite et d’où on peut voir toute la plaine et la mer au fond. Maintenant elle partage sa vie entre Gérone et La Vajol et pendant les vacances surtout à La Vajol. Elle pense que la ville est plus culturelle, il y a des commerces et tout est à portée de main, mais comme elle aime aussi la solitude, le mas à La Vajol lui donne de la paix et la rassure.
En ce moment elle a une vie de retraitée, elle s’occupe de ses petits enfants (elle en a cinq) et de la maison en général, et elle aime aussi la lecture, le théâtre, le cinéma, les concerts, se promener, faire du sport, cultiver l’amitié… De temps en temps elle aime bien assister aux conférences de la Maison de la Culture de Gérone et au moins deux fois par an elle part en voyage parce qu’elle aime beaucoup voyager.
Anna pense que pour s’intégrer dans un pays il est important d’apprendre la langue, elle l’a fait, et tout au début, surtout à la maison, elle a parlé à ses trois enfants en français mais à l’extérieur elle n’était pas à l’aise pour leur parler en français. Aujourd’hui elle pense qu’elle aurait voulu le faire davantage.
Anna a maintenu les coutumes qu’elle aimait bien de la France et elle a aussi adopté de nouvelles coutumes de la Catalogne surtout celle du village de son mari: Agullana.
Il y a quelques habitudes qu’elle a trouvées très différentes, comme les horaires du travail et des repas, les services médicaux, l’utilisation des chèques, le tutoiement…
Elle, qui aime bien cuisiner, a essayé de mélanger la culture française et la catalane dans la cuisine, mais elle doit encore acheter surtout les fromages, et le champagne quand elle va visiter sa mère.
Anna s’est mariée et a eu ses enfants très jeune et elle s’est occupée de les élever et de leur éducation, c’est pour cela qu’elle aimerait dans l’avenir étudier, toujours apprendre ce qu’elle n’a pas pu faire auparavant. Et surtout elle m’a dit qu’elle étudierait l’anglais.

Isabel Maria Sastre, EOI Figueres, Segon

mercredi 20 juin 2018

Lionel, Darnius



Je suis arrivé à l’Hostal de Darnius. Lionel m’a reçu et m’a demandé si je voudrais boire quelque chose. Il est entré à l’Hostal et est sorti avec deux bières.
Lionel a 33 ans et il est restaurateur. Il dirige l’Hostal de Darnius depuis 6 mois. Il m’a dit que c’était difficile de passer l’hiver, mais il est optimiste face à l’été qui arrive.
Lionel m’a raconté qu’il était venu de Marseille à l’Empordà pour suivre l’amour, bien que cet amour soit aussi français
Lionel a nostalgie de son pays et de sa ville, parce qu’il ne peut pas retourner souvent à Marseille. Il aimerait aller voir surtout ses grands parents, mais il n’a pas beaucoup de jours de vacances de suite pour aller les voir. Mais ça qui lui manque le plus sont la viande française et le pain.
Ses loisirs ont à voir avec la nature. C’est pour ça qu’il aime beaucoup les paysages de l’Empordà, avec de magnifiques balades et de cascades. Il m’a dit qu’il était heureux d’être entre la mer et la montagne.

Guillem Massallé, EOI Figueres, Segon

Stéphane, Llançà



Stéphane est un Parisien qui habite à Llançà depuis 2001, ça  fait dix-sept ans. Il avait son salon de coiffure  à Paris, il était  coiffeur. Pour venir ici, il l’a vendu .  Maintenant, il habite à Llançà et il fait la même chose, il est coiffeur.
Stéphane me dit que ses loisirs sont le sport ( il aime le crossfit, les courses d’obstacles comme spartan race…) et aussi le cinéma, la musique… Il aimerait avoir son propre salon de  coiffure dans le  futur. De Paris, rien ne lui manque , seulement il aime retrouver ses racines  quand il va à Paris.
Ici, il est heureux et il aime la vie tranquille, le soleil, la chaleur, ses amis et tout ce  qu’il y a à Llançà.
Marta Pujol, EOI Figueres, Segon


jeudi 24 mai 2018

Josette, Cabanelles



Josette est  une femme très sympa avec un esprit très jeune et courageux. Elle habite dans une ferme, dans la forêt,  avec ses animaux. Ella a des chèvres, des chiens, des chats et des petits lapins. Elle avait une ferme des lapin mais elle l’a fermé il y a longtemps. Elle est née en France, près de Saintes au Nord de Bordeaux. Elle aime habiter ici parce qu’elle s’y  trouve bien mais elle pense que les gens ici sont plus fermés qu’en France. Elle trouve difficile de se relationer avec ses voisins.

Elle travaille beaucoup mais quand elle a du temps libre elle aime le jardinage, en fait j’ai vu son jardin qui était très grand et plein de fleurs. Elle aime aussi faire des promenades dans la forêt et aller au restaurant avec ses amis. Elle aime aussi  le cinéma, mais elle m’a dit qu’elle n’y allait pas parce que c’est difficile de suivre un film tout en espagnol.
Elle m’a dit que la raison de venir ici c’est un secret, de toute façon, je me réjouis parce que j’ai découvert une personne très belle à l’intérieur et à l’extérieur qui nous a aidés toutes les fois qu’elle a été capable. Elle m’a dit une phrase qui m’a marquée, c’est que vous devez de vous trouver bien dans les lieux où vous habitez.
Irene Punset, EOI Figueres, Segon

dimanche 13 mai 2018

François, Darnius

François à la Societat La Concòrdia de Darnius, Alt Empordà 


François est un homme qui a près  de la soixantaine. Il  est grand et maigre de taille moyenne, il porte les cheveux très longs et frisés de couleur blonde, et quelques cheveux blancs, aussi une barbe blanche et une moustache blonde-blanche, et il porte des lunettes. 

Il est né a Dangers un petit village de la région Centre-Val de Loire  au Nord de la France. Ses études sont d'ingénieur chimique  et d'informatique (de grands ordinateurs), mais pour des circonstances familiales il abandonné son travail et il a continué le métier de son père (commercial d' oeuvres d' art : des peintures, des tableaux, des sculptures, du cinéma...). Quand nous voyons son aspect, au premier coup d' œil  on l' associe avec le monde de l' art.

Il a vécu dans plusieurs villes de  France et d' Angleterre, et aussi pendant longtemps à Londres. Il est arrivé  pour la première fois dans l' Empordà pendant l’été de 2011 et il habitait à Maçanet de Cabrenys, le village à côté de Darnius. Il y a trois ans, il avait une relation sentimentalle avec une femme de Darnius et il est venu vivre à Darnius. Maintenant sa relation est finie, mais il  continue à vivre au village.

Il dit qu'il trouve notre village très tranquille et agréable, je crois que c'est une personne très sociable, aussi heureux de vivre à Darnius.

Josep Maria Llosa, EOI Figueres, niveau 2

Luce, Santa Margarita



Il y a 2 semaines, j’ai parlé avec une amie afin de savoir si elle connaissait quelqu’un de francophone qui habitait ici pour faire l’interview. Elle m’a recommandé de faire l’interview à sa voisine; une très belle femme qui et retraitée et vit  à Santa Margarita.
Elle s’appelle Luce et elle a 71 ans. Elle est très sympathique et très gentile. Elle est née en Algérie.
Elle raconte qu’elle n’avait jamais pensé venir en Espagne pour la retraite. Elle est venue à L’Empordà pour le travail de son fils qui est ingénieur technique en France et qui a eu une proposition de travail à Roses. Malheureusement, quand elle est arrivée ici, son fils lui a dit qu’ils allaient en Andaliusie. Il lui a dit de rester à Roses parce qu’elle pourrait mieux communiquer si elle tombait malade.
Nous avons parlé avant de sa vie et elle m’a expliqué ce qu’elle a étudié. Elle a étudié pour être professeur d’éducation physique mais elle été refusée à l’exmen parce qu’elle avait des yeux trop faibles. Elle m’a dit qui à cette èpoque là, il n’y avait pas de lentilles. Alors, elle a décidé d’aller à une école de massage oì elle a étudié pendant 4 o 5 ans. Après, elle est entrée dans la presse, un magazine culturel et elle s’est spécialisée dans le cinéma. Elle ma dit qu’elle avait fait des études de massage pour le Plaisir et le cinema pour son mari qu’il connaissaint dans le cinéma et il lui a proposé d’entree avec lui pour faire des interviews. À ce moment là, elle habitait à Bordeaux et elle travaillait là, mais trois fois par semaine elle allait à Paris pour rencontrer les grands auteurs français et les grandsa auteurs américains. Les acteurs américains sont ses préferés pour le professionalisme! Elle m’a aussi dit qu’elle travaillé dans une entreprise industrielle qu’avait son mari quands ils se sont connus.
Maintenant, elle est rétraitée et elle jouit de sa vie en Espagne. Elle parle l’angalis et elle l’adore! Elle aime lire, faire de la randonnée et le bricolaje. Elle ma dit qu’elle restera ici parce qu’elle a une bonne qualité de vie, les gens sont très gentils, elle a la mer et la montagne à côté de chez-elle. Elle me dit que la vie ici c’est moins cher et qu’elle adore le village!
Lydia Garcia, EOI Figueres, nivell 2


Hawa, Figueres



Hawa a 39 ans, elle m'explique qu'elle habite en Espagne depuis quatorze ans.
Elle m'a raconté que sa profession est auxiliaire comptable mais maintenant elle travaille comme réceptionniste dans un camping.
Un de ses loisirs préférés est de cuisiner, se promener et voyager. Elle me raconte qu'elle aime beaucoup voyager l'aimer et que c'est comme une part de sa vie, les pays qu'elle a visités sont la France, l’Italie, l'Angleterre et l'Allemagne.
Hawa  trouve beaucoup de différences entre la culture sénégalaise et la culture européenne en général, par exemple, en Afrique la culture est très riche parce qu'il y a beaucoup d'ethnies et de cultures dans un même pays, toutefois ici en Europe il n'y en a pas.
Sur la gastronomie elle m'a dit que la différence entre le Sénégal et l'Espagne est que la base des plats en Sénégal est le riz et ici c'est le pain.
Elle m'expose qu'elle a beaucoup de nostalgie de son pays, parce qu'elle se trouve très seul ici et elle est habituée à s'entourer de sa famille tout le temps, et ici la différence c'est qu'ils se voient seulement pendant les fêtes ponctuelles.

Ilenia Rodriguez, EOI Figueres, nivell 2

jeudi 10 mai 2018

Joëlle, Darnius




Elle s’appelle Joëlle et elle vient d’un petit village à 5O Km à l’est de Paris Elle a presque 60 ans. Joëlle est une femme brune, mince et elle a les cheveux longs et lisses. Elle est drôle, généreuse, décidée. Elle a un caractère fort et courageux.
Joëlle habite à l’Empordà depuis 28 ans. Elle parle quatre langues : le français, l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Après tant d’années, elle m’a avoué qu’en ce moment elle pense déjà en espagnol.
La raison pour laquelle,  elle a pensé  se déplacer vers le sud, est le manque  de soleil. Tout d’abord, elle a voyagé aux Îles Canaries avec son compagnon, mais elle n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Alors ils sont retournés en France, au Boulou, mais ils hésitaient entre  la France ou l’Espagne. À la fin ils se sont installés à Roses.
Quand je  lui ai  demandé quel était son métier, elle m’a dit qu’elle en avait eu beaucoup de différents. Elle a été secrétaire, secrétaire à la police et d’autres professions. Maintenant elle se consacre à l’agriculture et s’occupe de ses animaux. Elle adore ses animaux. Quand elle était petite, elle avait un rêve : elle habiterait dans un endroit magnifique,  où elle  partagerait sa vie avec la nature et beaucoup d’animaux.
Ce qu’elle adore le plus de cette région, c’est la nature et son côté sauvage. Elle m’a dit qu’elle a horreur de tout ce qui est artificiel et du tourisme en général. Elle m’a dit qu’elle est heureuse de se lever chaque jour et de pouvoir jouir de la vue des montagnes, des oiseaux, du lac, du ciel et du soleil.
Elle a trouvé ici son petit paradis!

Teresa Mir, EOI Figueres, Français niveau 2



samedi 28 avril 2018

Annabelle, Roses


Le vendredi 20 avril, j’avais rendez-vous dans un bistrot près de la gare de Figueres avec Annabelle, ma Francophone empordanaise. Elle est venue avec son fils Éric, un enfant de 4 ans, beau, souriant et très bavard, d’ailleurs. Annabelle est une femme de 41 ans, grande, brune avec une demi-crinière, très amicale et extravertie. Nous avons pris une bière alors qu’elle m’explique qu’elle est née à Moulins, un village du département de l’Allier, dans la région d’Auvergne, ce qu’elle appelle la France profonde à 300km de Clermond-Ferrand et à 250km de Lyon.

Elle raconte qu’elle est venue en Espagne à 6 ans et qu’elle ne parlait ni l’espagnol ni le catalan, mais qu’après deux mois elle parlait espagnol et après trois mois, le catalan. Annabelle a fait des études d’architecture technique à Gérone et actuellement elle travaille à Global-Immo, une entreprise située à Roses où elle habite. Cette société travaille en tant qu’agent de copropriété, ils font des achats, des ventes, tout ce qui est lié au logement. Elle avoue qu’il y a quelques années, après une crise existentielle elle est allée en Algérie afin de travailler comme chef de chantier. Elle a habité là pendant 4 ans. Elle reconnaît que c’était une époque difficile et que son expérience là-bas n’était pas entièrement positive, car elle a tout fait sauf de chef de chantier. Elle m’a dit qu’elle en a vu « de toutes les couleurs ». 

Quand elle est rentrée à l’Empordà, il y a 3 ans, au début elle a travaillé comme employée administrative; après elle a été commerciale et elle vendait du poisson. Plus tard, elle a découvert que son travail lui plaisait beaucoup et elle  y est retournée. Elle aime son métier, mais si elle n’était pas architecte technique, en plus d’être riche, elle aimerait être serveuse ou quelque chose lié au travail social. Dans son temps libre, ce qu’elle aime le plus, c’est d'être avec son fils, profiter de ses amis, rester dans sa petite maison, faire son jardin, lire, aller à la montagne. Annabelle n’a pas la nostalgie de son village, car elle a été élevée ici et elle préfère la culture et l’ambiance d’ici. S'il lui manquait quelque chose de là-bas, ce serait la gastronomie. Ses projets pour l’avenir sont de vivre au jour le jour et de voir grandir son fils.
Núria Aguilar, EOI Figueres, 2ème année


Owen, Figueres


Quand j'ai demandé à mon collègue s'il pouvait m'aider dans une tâche de l'école française, il n'a pas hésité à dire oui. L'interview était très agréable et nous l'avons enregistrée une fois, nous avons laissé place à la spontanéité.
D'abord, je lui ai demandé de se présenter. Il s'appelle Owen Harel et il a 23 ans. Il m'explique qu'il a décidé de venir travailler à l'Empordà après avoir terminé ses études en France pour mieux parler l'espagnol, un peu catalan, et aussi à cause de la météo, puisque dans sa ville natale le temps est presque toujours pluvieux.

Quand je lui ai demandé ce qui lui manquait de son pays, il m'a dit qu'il ne lui manquait presque rien, un peu sa famille et ses amis, mais qu'il se sentait très bien ici et qu'il n'avait pas hâte de retourner dans son pays.

Owen est serveur et sommelier à l'hôtel, il vit en Espagne depuis 10 mois et c'est un garçon très actif, prêt à travailler et à aider toute personne qui en a besoin. Étant une personne si dynamique qui aime connaître le monde, je lui ai demandé combien de langues il parlait et il me dit, et je sais, qu'il s'exprime très bien en espagnol, en anglais, et qu'il domine de plus en plus le catalan.

D'autre part, Owen me dit qu'il a d'abord étudié un BAC d'hôtellerie professionnelle, puis a fait un BTS où il a acquis des connaissances sur la cuisine, la réception, le service en chambre, puis s'est spécialisé dans l'activité sommelière.
Passant un peu plus de temps, je lui ai demandé s'il reviendrait bientôt en France et sa réponse a été que pour l'instant non, il voulait savoir plus de monde et qu'il voulait se laisser un peu porter par le destin.

Patricia Ballester Dueñas, EOI Figueres, 2ème année


Sylvie et Agnès, Sainte Marie la Mer



Étant donné que je n’habite pas à l’Empordà, j’ai décidé d’interviewer un voisin de mon village, mais quelqu’un en relation avec la langue et la culture catalanes (assez bien représentés dans le Roussillon). Finalement, j’ai rencontré deux dames que je connais de Sainte Marie la Mer.
Sylvie et Agnès sont arrivées à notre rendez-vous très souriantes: elles avaient envie de répondre mes questions. Elles m’ont expliqué qu’elles habitaient  à Sainte Marie la Mer, côté plage. Sainte Marie est un petit village près de Perpignan, qui est divisé en deux: côté plage et côté village.
Sylvie et Agnès sont à la retraite : Sylvie m’a exposé qu’elle était retraitée de l’armée, et Agnès avait travaillé dans le transport parisien. Maintenant, leur métier consiste à profiter de la vie. Elles sont deux jeunes retraitées, puisque elles n’ont que 57 ans et 53 ans respectivement, et elles sont pleines d’énergie.

Agnès est présidente bénévole d’une association de gymnastique à Sainte Marie, et elle est également adherente à ARA « Association Roussillonnaise d’Activités » dont Sylvie est présidente. À ce sujet, Sylvie m’a dit que ARA était une association pour promouvoir la langue  et la culture catalanes en Catalunya Nord. Il y a plusieurs personnes qui veulent apprendre le catalan au village, avec  différentes motivations. Par exemple, toute la belle famille de Sylvie habite à Sabadell, et elle pense qu’il est absolument nécessaire d’apprendre le catalan pour pouvoir communiquer avec eux.
Mais, quand j’ai voulu savoir s’il y avait beaucoup de gens qui parlaient le catalan dans la région, Agnès à reconnu qu’il n’y en avait pas vraiment, et que, actuellement, les personnes âgées parlent le catalan entre eux, à la maison, mais ils ne le parlent presque plus dans la rue, pas plus que les jeunes, qui s’en désinteressent de plus en plus.
Nous avons fait cet interview dans un entourage agréable et sympathique.

Cristina Marquez, EOI Figueres, niveau 2

mardi 6 mai 2014

Magali, Palau Saverdera



Elle s’appelle Magali Alegrí et elle est née en Charente, à Barbezieux, en 1977.
Magali est brune, elle a les yeux noirs, les cheveux longs et un peu frisés. Elle est  très sympathique et coquette. Elle est mince. Elle est mariée avec mon neveu depuis 2011.
Depuis 2008, elle habite à Palau Saverdera. Elle est venue pour travailler dans la société de son père de Promotions Immobilières. Maintenant, elle est professeur de français. Elle aime beaucoup la vue depuis Palau Saverdera et elle aime aussi beaucoup l’humour du  grand-père de David (son mari). Son mari lui a fait découvrir la région avec ses vins.
Elle m’a aussi dit qu’il est très compliqué pour une personne de quitter son pays pour s’installer dans un autre pays, l’adaptation est très difficile. L’adaptation la plus difficile est la nourriture, la manière  de penser, les horaires. Ce qui lui manque de son pays, ce sont les desserts, la pâtisserie française et ses nièces.
Elle est venue à l’Empordà avec ses parents quand elle était bébé.  Sa famille avait déjà une maison à Mas Fumats depuis 1965  et pour les vacances elle venait chez  sa tante et son oncle. Ses parents ont déménagé plus de 25 fois et le dernier déménagement était à Perpignan en 1992. Elle a étudié le droit à la fac de Perpignan. En 2001, elle a quitté la France et elle a vécu à Sitges.
Magali croit qu’il n’y a pas  de grandes différences entre l’Empordà et Perpignan. Il y a plus de différences avec le nord de la France. La mentalité des gens est surtout différente. Les gens de l’Empordà sont très sympathiques mais très fermés comme dans le nord de la France, mais dans le sud de la France, ils sont plus ouverts.
En 2001, elle a appris l’espagnol à l’école « Don Quijote » de Barcelone. En 2005, elle a vécu 3 ans à Gérone, où elle a étudié le catalan et où il est très difficile de connaître les gens, leur caractère. Elle aime beaucoup lire des livres comme loisir.
Pilar Sánchez, EOI Figueres, niveau 2

Nina, Figueres




Le jeudi trente janvier 2014 à quatorze heures je suis allé au bar “Le Mut”, sur la place des “patatas” à Figueres, parce que j’avais un rendez-vous avec Giovannina pour lui faire une interview.
Giovannina est une serveuse du bar, elle travaille là depuis le mois d’août 2013.
En réalité elle s’appelle Nina, un diminutif de Giovannina. Ses parents ont seulement voulu l’appeler sous le nom de Nina.
Elle a vingt-huit ans. Elle est née à Bordeaux, en France, à peu près à 450 Km de Figueres, dans une région où le vin rouge est typique.
Elle est venue en Espagne à trois ans. Ses parents venaient en Espagne en vacances parce que sa grand-mère avait un restaurant à Roses. Après elle est restée avec sa grand-mère, elle allait à l´école ici, et ses parents sont partis vivre à Paris.
Maintenant ses parents habitent à Paris et elle fait sa vie en Espagne, travaille et habite à Figueres.
Nina a étudié en Espagne, d’abord à l´école et après au lycée. Le premier lycée où elle est allée c’est le lycée « Cendrassos » à Figueres et après elle est allée au lycée de Castelló d´Empúries.
Elle a commencé à travailler à quinze ans. Son premier travail a été dans une blanchisserie qui est sur la route de Roses ; et après, à seize ans, elle a commencé à travailler dans l’hôtellerie jusqu´à maintenant où elle travaille dans la restauration. Elle est aussi en train de faire des études à distance de puériculture, pour être professeure d’enfants de zéro a six ans.
Tous les weekends Nina va à Perpignan parce qu’elle a une tante qui habite là. Elle va aussi à Paris une fois par an pour rendre visite à ses parents et à sa famille ; mais elle se trouve mieux en Espagne qu´en France pour plusieurs motifs: Elle pense qu´en France les personnes sont plus désagréables et qu´en Espagne les gens sont plus contents.
Cependant elle reconnaît qu´en France la situation économique actuelle est meilleure qu´en Espagne: les salaires sont plus élevés; il y a plus de travail; le salaire minimum est supérieur au salaire minimum espagnol ; et le gouvernement français accorde plus d'aides économiques aux citoyens que ne le fait le gouvernement espagnol.
José Antonio Alonso, EOI Figueres, niveau 2

Emelyne, Garriguella


Emelyne est une jeune fille brune, avec les cheveux courts et un peu frisés. Elle a les yeux bleus et elle porte des lunettes. Elle est mince et de taille moyenne. Elle est très énergétique et amusante. Elle est toujours contente, malgré les difficultés de la vie.
Elle est née à Lille, au nord de la France, en 1997. Quand elle avait trois ans, en 2000, sa famille a décidé de quitter la France. Sa mère était prof et ils ont fait un échange de poste avec un autre professeur d’ici, du lycée Monturiol, à Figueres. Cet échange a duré pendant un an, mais ils ont décidé de rester.
D'abord, ils habitaient à Figueres et après ils ont déménagés à Garriguella. Son père, qui est cuisinier, avait trouvé un restaurant qui était à vendre et ils l’ont acheté.
Elle ne se rappelle pas beaucoup de son arrivée à l’Empordà. Selon ce que sa maîtresse a dit à sa mère, elle a commencé à parler en catalan après son premier mois de scolarisation (P-3). Maintenant, elle le parle comme les gens natifs d’ici.
Elle visite très souvent sa famille en France et ils viennent lui rendre visite aussi. Son rêve est d’aller vivre à New York. Elle aime lire et faire du ski, même si elle n’a pas souvent l’occasion d’en faire. Mais son loisir préféré est la musique, elle joue de la harpe. Quand elle sera plus grande, elle aimerait bien être harpiste. Elle ira au conservatoire « el Liceu », à Barcelone.
Elle ne sait pas si elle retournera en France un jour, elle pense que ça dépend de l’avenir. Maintenant, elle préfère aller à New York.
Rut Geli, EOI Figueres, niveau 2

vendredi 11 avril 2014

Odette, Castelló d'Empúries


Odette est née le 29 Juillet 1960 à Béziers, une ville située dans le sud de la France. Ça fait 32 ans qu’elle habite à Castelló d'Empúries, parce qu'elle a épousé une personne qui vivait là.

Son père est catalan et depuis qu'elle est née il lui parle catalan. En plus, toutes les vacances scolaires ont été passées avec ses grands-parents maternels en Espagne. Par conséquent, elle parle couramment le français et le catalan.

Elle utilise les deux langues dans sa vie quotidienne. Elle parle français avec ses enfants, depuis la naissance car elle a parlé français pour maîtriser également les deux langues, et avec sa famille en France. En plus, dans sa vie quotidienne et au travail elle doit parler catalan.

Maîtriser les deux langues lui a bien servi pour la recherche d'un emploi, puisque l’Empordà est une zone très touristique. Letravail qu'elle a réussi à obtenir est un poste de consultante dans le domaine des bateaux à Empuriabrava.

Ici, sa famille lui manque beaucoup. Aussi, certains aliments comme les fromages français et les prestations médicales et sociales de la France lui manquent également.

Irene Colomer Font, EOI Figueres, niveau 2

mardi 25 février 2014

Phanie, Castelló d'Empúries




Phanie est originaire de Fontainebleau dans le département de Seine et Marne (77), une ville située à soixante kilomètres de Paris. Â Fontainebleau, elle a passé son enfance et son adolescence jusqu’à dix-huit ans. Maintenant elle habite à Castelló d’Empúries.

Stéphanie me raconte qu’elle a réussi son Bac mais que maintenant elle ne travaille plus ; je peux certifier qu’elle est très occupée parce qu’elle a quatre enfants: trois garçons et une fille. L’aîné va à l’école primaire, l’autre à la maternelle et les jumeaux à la crêche. En plus, elle a une adolescente qui est la fille de la première femme de son mari.

En ce qui concerne sa vie dans l’Empordà les choses se sont passées de telle façon :  son mari a trouvé un poste de travail ici et ils ont décidé de venir. D’abord, son mari est venu pour chercher un logement. Il a trouvé une maison très bien située, près de l’école, de la crèche et avec un voisinage tranquille et calme.

Elle m’a informée du fait qu’elle ne parle ni catalan ni espagnol, et qu’elle pense que c’est important pour avoir un travail. Elle insiste sur le fait que le seul problème est de ne pas connaître la langue. Par contre, ils ont saisi cette opportunité pour permettre à leurs enfants d’apprendre des langues étrangères.

Elle pense qu’il est facile de s’intégrer dans l’Emporda car les gens sont très sympathiques et acceptent les étrangers.

Quant à sa vie professionnelle, elle a travaillé à Perpignan où elle a acheté un appartement. Ses parents viennent trois ou quatre fois par an. Par manque de place dans la maison de Castello, ils dorment dans cet appartement (à cause du nombre de chambres et de lits de la maison). Par ailleurs les parents de son mari habitent à trois heures d’ici.

Nous avons parlé des loisirs et des détentes... Une fois les enfants déposés à l’école et à la crèche, ses matinées sont libres. Elle en profite pour assister au cours de catalan deux fois par semaine. Elle apprécie ses heures car elle s’instruit, sort de sa routine… Il lui paraît indispensable d’apprendre le catalan pour s’intégrer complètement et pour suivre la scolarité de ses enfants. Elle peut également faire ses achats, le ménage, le déjeuner. Le reste de ses moments libres, elle en profite pour courir et lire, ses loisirs préférés.

Je lui ai demandé si on joue à et si tu étais... où est-ce que tu vivais? Elle m’a répondu qu’elle vivrait partout, pour le plaisir de découvrir le monde

Montse Sagué, EOI Figueres, niveau 4